Qu’est-ce que la Segmentation Client ? Définition, exemples et usages
Vous entendez souvent parler de “segmentation client”, sans forcément savoir ce que cela recouvre vraiment ? Le terme est devenu si courant qu’il en perd parfois en clarté…
Pourtant, dans une stratégie CRM ou marketing, la segmentation est une des briques fondatrices. Elle permet de structurer la base clients, d’identifier des dynamiques comportementales et surtout de mieux cibler ses actions de marketing relationnel.
Mais segmenter, ce n’est pas juste découper sa base en “jeunes” et “moins jeunes”, ni créer des “typologies” pour la forme. Une bonne segmentation doit être actionnable, alignée avec les objectifs métiers et fondée sur des Données Clients fiables.
C’est ce que nous allons clarifier ici : ce qu’est la segmentation client, à quoi elle sert, dans quels cas la mettre en œuvre et comment l’exploiter concrètement dans vos dispositifs marketing ou relationnels.
Cabinet de conseil en Données Clients & CRM, CustUp accompagne les organisations dans la conception de leur Projet Segmentation / Scoring Client.
La segmentation client consiste à diviser une base client en plusieurs groupes de profils similaires, selon des critères partagés : comportements, fréquence d’achat, cycle de vie, panier moyen, zones géographiques, etc.
L’idée est simple : les clients n’ont pas tous les mêmes attentes, ni la même valeur, ni le même rapport à votre marque. Les regrouper permet de mieux les comprendre et en aval de mieux les activer.
On ne segmente pas pour segmenter. On segmente pour éclairer une stratégie, structurer un plan relationnel ou alimenter une logique de personnalisation. Une bonne segmentation client, c’est un outil de lecture et non pas une fin en soi.
Il faut d’ailleurs distinguer la segmentation des notions voisines, souvent utilisées à tort comme des synonymes :
- Le persona est une représentation fictive d’un profil type, construite à des fins de communication ou de design UX. Il peut nourrir la réflexion, mais reste rarement mobilisable directement dans les outils CRM ou les campagnes.
- La typologie désigne un découpage global de la base en grands groupes homogènes, souvent basé sur des critères stables ou sociodémographiques. C’est là encore un outil de structuration utile en amont, mais peu adapté à une activation fine et récurrente.
- Une cible marketing est une population activée ponctuellement, souvent extraite d’un segment. Comme nous le disons souvent, si la segmentation client est la condition de possibilité du ciblage marketing et CRM, les deux termes ne doivent pas être confondues.
La segmentation client, quant à elle, est vivante, dynamique, structurante. Elle repose sur des données observées et alimente des actions concrètes.
Selon les cas, les critères retenus peuvent être très variés. On distingue plusieurs types de segmentations en fonction de la nature des critères choisi :
- Démographiques : âge, genre, localisation, structure du foyer…
- Comportementaux : récence, fréquence, valeur d’achat, canal préféré…
- Relationnels : appétence à l’email, engagement dans un programme de fidélité, historique de contact avec le service client…
- Attitudinaux : satisfaction perçue, intérêt pour un type d’offre, score d’affinité…
Ces natures de critères peuvent bien entendu faire l’objet de croisements. Cela permet d’ailleurs de créer des segments plus fins (qui rendront possible un ciblage lui-même plus précis).
On segmente ses clients :
- Parce qu’on ne parle pas à tout le monde de la même façon.
- Parce qu’un client qui achète tous les mois n’attend pas le même message qu’un prospect qui découvre votre marque.
- Parce que les attentes, les comportements, la valeur potentielle, tout cela change d’un profil à l’autre (et qu’il est dangereux de les traiter de manière uniforme).
Segmenter ses clients sert d’abord à mieux les comprendre. Cela permet de poser une grille de lecture sur une base de données clients qui, sans cela, reste souvent opaque :
- Quels sont les profils les plus actifs ?
- Les plus fidèles ?
- Ceux qui réagissent le plus à vos campagnes ?
- Ceux qui commandent une fois, puis disparaissent ?
La segmentation client apporte cette première réponse structurante : à qui avez-vous réellement affaire ?
Mais la segmentation client est plus qu’un outil au service de la connaissance client. C’est aussi et surtout un levier d’efficacité opérationnelle.
En segmentant efficacement ses clients, en identifiant les bons groupes, on peut :
- Cibler plus finement ses campagnes marketing.
- Adapter les messages en fonction des attentes ou des comportements.
- Prioriser ses actions selon la valeur ou la probabilité d’engagement.
- Mesurer plus finement les performances (par segment, par canal, par type d’offre).
- Optimiser les ressources et éviter les actions inutiles ou inefficaces.
Quand mettre en place une Segmentation Client ?
Disons-le simplement : vous pouvez segmenter à tout moment. Mais certains contextes s’y prêtent mieux que d’autres, parce qu’ils créent un besoin de clarté, de structuration ou d’efficacité.
Voici les principaux moments où mettre en place une segmentation client devient non seulement pertinent, mais nécessaire.
Quand les campagnes marketing ne performent plus
C’est souvent l’un des premiers signaux observés par les équipes marketing. Les performances se tassent : les taux d’ouverture diminuent, les clics deviennent erratiques, les conversions plafonnent. Les campagnes marketing, pourtant bien construites, ne trouvent plus d’écho.
Dans ce contexte, la tentation est grande de tester de nouveaux leviers : un meilleur objet d’email, un design revu, un canal alternatif. Mais ces ajustements restent à la surface, ils ne répondent pas au problème de fond : on parle de la même façon à des profils différents, on applique un traitement unique à des comportements variés.
La segmentation client permet de repartir de la base, de redonner du sens au ciblage, de différencier les messages en fonction de la récence, de la valeur, du cycle de vie. Elle ne garantit pas une performance immédiate, mais elle recrée les conditions pour une reprise d’efficacité. Et surtout, elle offre une grille de lecture exploitable pour poser des hypothèses et tester des variantes sur des sous-populations claires.
Quand la base devient trop large, trop hétérogène
Avec le temps, les bases clients grandissent. Elles s’alimentent de sources multiples: e-commerce, points de vente, applications, événements, services clients. Et très vite, on ne sait plus vraiment à quoi ressemble “le client type”. Précisément parce qu’il n’existe plus, il y a désormais des clients, des usages, des rythmes, des attentes diverses.
Cette hétérogénéité rend toute approche globale inefficace. Elle complique les ciblages et brouille les priorités. Elle génère par ailleurs une perte de lisibilité pour les équipes opérationnelles. On ne sait plus à qui l’on s’adresse, ni sur quels profils concentrer les efforts.
Dans ce contexte, segmenter ses clients devient un moyen de reprendre le contrôle. Il ne s’agit pas de tout modéliser, ni de créer des groupes artificiels. Il s’agit de structurer une base devenue complexe, d’isoler des logiques récurrentes, de différencier les parcours.
Même une segmentation client toute simple, construite à partir de critères basiques, peut suffire à restaurer une vision claire et exploitable de la base.
Quand on amorce une stratégie relationnelle ou un programme d’automatisation
Mettre en place un programme relationnel ou une logique d’automatisation implique de répondre à une question simple : quel parcours pour quel type de client ?
Sans segmentation, la réponse est toujours la même. Tous les nouveaux clients reçoivent les mêmes messages, tous les inactifs sont relancés de la même manière, tous les fidèles sont traités avec la même logique de fréquence ou d’avantage.
La segmentation client permet d’éviter ce traitement uniforme :
- Elle introduit des points d’entrée différenciés.
- Permet de distinguer les nouveaux clients à fort potentiel de ceux qui n’ont effectué qu’un achat opportuniste.
- D’adapter les scénarios de fidélisation aux comportements réels.
- De prioriser les réactivations selon la récence et l’historique.
Cette segmentation client n’a pas besoin d’être complexe au départ, mais elle doit être actionnable. Elle doit permettre de structurer les parcours, d’éviter les ruptures et d’ancrer des logiques différenciées dès le début du programme. En clair, elle transforme une automatisation générique en un dispositif relationnel ciblé.
Quand les équipes métier cherchent à mieux piloter
La segmentation n’est pas seulement un levier marketing, c’est aussi un outil de pilotage.
À mesure que les actions marketing / CRM se multiplient, que les bases s’étoffent, que les outils se diversifient, les équipes ont besoin d’un cadre de lecture partagé. La segmentation client (quand elle est bien construite !) permet de poser ce cadre.
Elle facilite la prise de décision :
- A qui s’adresse-t-on ?
- Quels segments génèrent de la valeur ?
- Où concentrer les efforts de réactivation ou de fidélisation ?
La segmentation client alimente aussi le reporting : plutôt que de suivre une performance globale, on suit une performance par segment et l’on peut ainsi mieux arbitrer, ajuster, prioriser.
C’est enfin un outil de coordination. La segmentation client permet aux différentes équipes (marketing, commercial, relation client, produit) de parler un langage commun, d’aligner les cibles, les traitements, les objectifs et de sortir d’une logique où chacun regarde la base à travers son propre prisme.
Quand on fait évoluer son outillage (CRM, CDP) ou qu’on repense son organisation
La mise en place d’un CRM ou d’une CDP ne résout rien en soi. Ces outils permettent d’agir, mais encore faut-il savoir comment organiser l’action…
C’est souvent à ce moment-là qu’une segmentation client s’impose : non comme une fin, mais comme un moyen de tirer parti de la nouvelle architecture déployée.
La segmentation client permet de construire les premiers ciblages, d’alimenter les premiers scénarios et d’activer les premières données disponibles. Elle sert aussi de test : les équipes découvrent les usages possibles à travers la segmentation. Elles s’approprient l’outil à partir d’un cas concret, souvent métier, immédiatement compréhensible.
Même logique en cas de réorganisation. Lorsqu’une nouvelle direction marketing se met en place, lorsqu’une fonction CRM est créée, lorsqu’un pôle “data client” voit le jour, il est fréquent de constater une perte de repères opérationnels. Une segmentation client claire, même simple, peut aider à relancer les actions, à structurer l’effort et à remettre l’ensemble des parties prenantes en mouvement.
La question n’est donc pas “faut-il segmenter ?”. La vraie question, c’est : “à quel moment le manque de segmentation vous empêche d’agir correctement ?” Si la réponse est “maintenant”, c’est le bon moment !
Quels sont les différents types de Segmentation Client ?
Il n’existe pas de modèle unique. Segmenter ses clients, c’est choisir une manière de lire sa base client et ce choix dépend avant tout de l’usage que l’on veut faire de cette lecture : structurer un plan relationnel, personnaliser les messages, prioriser les cibles commerciales, piloter la pression marketing…
Le bon critère est donc rarement un critère absolu. C’est un critère pertinent dans un contexte donné, au service d’un objectif concret.
Dans la pratique, plusieurs approches coexistent. Certaines sont très opérationnelles, d’autres plus analytiques. La plupart du temps, elles se combinent.
Segmentation socio-démographique
C’est la forme la plus ancienne et la plus intuitive de segmentation client. Elle repose sur des données déclaratives, recueillies lors de l’inscription, d’un achat ou d’une enquête : âge, genre, localisation, situation familiale, profession…
Ces critères permettent de constituer des groupes relativement stables, faciles à interpréter.
Ils sont encore largement utilisés, notamment pour adapter le contenu des messages, ajuster un ton ou cibler certaines offres. Par exemple, une marque de loisirs familiaux distinguera naturellement les foyers avec enfants des jeunes urbains sans enfant. Une enseigne locale segmentera ses clients par zone géographique. Etc.
La limite de cette approche réside dans sa faible capacité prédictive. Elle dit qui sont les clients, mais pas forcément ce qu’ils font ni ce qu’ils attendent.
Segmentation comportementale
Cette approche s’appuie sur les comportements observés chez vos clients : fréquence d’achat, canal utilisé, type de produit commandé, saisonnalité, réactivité aux emails…
Ce type de segmentation client repose sur des données concrètes, issues de l’historique de la relation et des données issues du digitales (navigation web, etc.).
C’est l’une des méthodes les plus utilisées dans les dispositifs CRM, car elle permet de différencier les traitements de manière pertinente :
- Un client qui commande tous les mois en ligne ne reçoit pas les mêmes sollicitations qu’un client qui vient une fois par an en magasin.
- Un acheteur réactif aux campagnes promotionnelles peut être intégré dans un scénario de relance spécifique.
Son principal atout : elle permet d’aligner l’action marketing sur la réalité des usages.
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Segmentation par valeur client
Ce type de segmentation client vise à hiérarchiser la base clients selon la contribution économique de chaque client. Elle peut se baser sur le chiffre d’affaires, la marge, la fréquence d’achat, le panier moyen ou des indicateurs agrégés comme la célèbre segmentation RFM (Récence, Fréquence, Montant) ou la Customer Lifetime Value.
La lecture qu’offre cette segmentation est particulièrement utile pour piloter les investissements marketing, personnaliser les parcours ou prioriser les efforts de rétention.
Par exemple, les clients à forte valeur peuvent bénéficier d’un traitement différencié (offres exclusives, service renforcé), tandis que les clients moins actifs sont engagés dans des scénarios d’animation ou de montée en valeur.
C’est une segmentation qui éclaire les arbitrages et aide à aligner les moyens sur les potentiels.
Segmentation par cycle de vie
Cette méthode de segmentation client consiste à positionner chaque client sur une trajectoire relationnelle : nouveau client, client actif, client en veille, client perdu…
Elle permet de structurer les plans relationnels dans le temps et de déclencher les bons dispositifs au bon moment. Par exemple, un client nouvellement acquis recevra une séquence d’onboarding, un client fidèle sera intégré dans un programme de fidélisation, un client inactif bénéficiera d’un scénario de réactivation, etc.
Cette segmentation client s’appuie souvent sur des critères de récence ou de fréquence. Elle est particulièrement adaptée aux logiques de marketing automation.

Analyse d’une segmentation basée sur le cycle de vie (livrable CustUp).
Segmentation attitudinale ou déclarative
Cette approche s’appuie sur des données issues de questionnaires, d’études ou d’enquêtes internes. Elle vise à capter les motivations, les préférences, les freins ou les sensibilités exprimées par les clients : recherche de prix, attachement à la qualité de service, sensibilité environnementale…
Moins directement activable dans les outils CRM, elle permet toutefois d’enrichir la connaissance client, de guider une stratégie de contenu ou d’aider au positionnement d’une offre. Elle est précieuse pour affiner la promesse ou faire émerger des territoires de communication.
C’est une segmentation plus qualitative, complémentaire aux approches fondées sur la donnée comportementale.
Dans les faits, peu d’organisations utilisent une seule logique de segmentation. Les segmentations les plus robustes combinent plusieurs dimensions : comportement, valeur, cycle de vie, parfois complétées par des données déclaratives.
L’essentiel n’est pas d’appliquer un modèle théorique, mais de construire une grille adaptée aux enjeux de l’entreprise, aux cas d’usage visés et à ce que les équipes pourront réellement activer.
La segmentation client est un outil structurant qui permet de mieux comprendre sa base, de mieux cibler ses actions et de mieux piloter sa relation client.
Mais pour être utile, elle doit rester pragmatique. Une bonne segmentation client ne cherche pas la sophistication technique, mais l’efficacité opérationnelle. Elle s’appuie sur des données fiables, produit des groupes exploitables, et sert des usages clairement identifiés.
Retenez ceci : on ne segmente pas pour faire joli dans un PowerPoint. On segmente pour envoyer le bon message, au bon moment, à la bonne personne.
Et surtout, une segmentation n’a de valeur que si elle est activée, évolutive et appropriée par les équipes. Le reste, c’est de la théorie…
CustUp vous accompagne dans votre Projet de Segmentation Client
Nous accompagnons les organisations dans leurs projets de segmentation client. Nos interventions couvrent l’ensemble du cycle de vie d’un projet de segmentation, depuis la définition des objectifs jusqu’à l’activation concrète dans les outils et les campagnes.
Nous intervenons auprès d’acteurs de toutes tailles et de tous secteurs (B2C comme B2B), avec une approche sur mesure, construite en fonction des données disponibles, des cas d’usage prioritaires, des outils en place et de la maturité des équipes.
Nos missions sont portées par des consultants spécialisés en Données Clients, CRM et Marketing Relationnel, habitués à articuler vision stratégique, exigences métiers et contraintes opérationnelles.
Nous veillons à ce que la segmentation soit utile, activable et appropriée, en la connectant dès le départ aux enjeux opérationnels de vos équipes marketing, data et relation client.
Besoin d’un accompagnement ? Contactez-nous !
Besoin d'échanger ? Contactons-nous !Une segmentation est-elle forcément figée ?
Non, au contraire. Une segmentation efficace est une segmentation vivante. Elle doit évoluer avec les comportements des clients, les cycles de vie, les données collectées, les priorités marketing. Certains segments peuvent rester stables (ex : “gros acheteurs”), d’autres doivent être recalculés régulièrement (ex : “clients actifs”). L’enjeu, c’est d’ajuster la grille de lecture au fil du temps.
Combien de segments faut-il créer ?
Il n’y a pas de chiffre magique. Mais un bon principe : pas trop, pas trop peu. Moins de 3, c’est souvent trop large pour être exploitable. Plus de 8 ou 10, c’est difficile à activer sans usine à gaz. L’idéal est de viser un découpage simple, lisible, et aligné avec vos usages : chaque segment doit pouvoir faire l’objet d’un traitement spécifique (message, offre, canal, etc.).
Peut-on utiliser une segmentation pour piloter la performance ?
Oui, et c’est souvent sous-exploité. Segmenter permet de suivre les KPIs par groupe : taux de conversion, panier moyen, coût d’acquisition, rétention… Cela donne une lecture plus fine de ce qui fonctionne (ou pas) et aide à orienter les budgets ou les efforts commerciaux. Une bonne segmentation client est donc aussi un outil d’analyse.
Est-il possible de combiner plusieurs segmentations ?
Oui, mais avec méthode. On peut superposer plusieurs grilles (ex : comportementale + valeur + cycle de vie), à condition de bien définir leur usage et d’éviter les doublons ou les croisements illisibles. Certaines entreprises travaillent avec une segmentation “métier” principale et des segmentations secondaires plus ponctuelles. Ce qui compte, c’est la clarté pour les équipes et l’utilité opérationnelle.
Quels profils mobiliser pour construire une segmentation client ?
Une segmentation n’est pas qu’un sujet data. C’est un chantier transverse qui doit impliquer les équipes marketing, CRM, data, voire service client ou commerce. Les marketeurs apportent les cas d’usage, les data analysts les méthodes, les opérationnels les réalités terrain. Plus la construction est collective, plus la segmentation sera utile et utilisée.
Quelle différence entre une segmentation et une règle de ciblage ?
Une segmentation produit une grille stable, pensée pour structurer la base client dans le temps. Une règle de ciblage est ponctuelle, utilisée pour une campagne spécifique (ex : “acheteurs web des 30 derniers jours n’ayant pas utilisé leur bon de réduction”). Les deux sont complémentaires : la segmentation donne un cadre, les règles permettent de cibler à l’intérieur de ce cadre.